Debout tu vas êtres grand père [FB Izaraak]

Leivihana était perturbée, complètement troublée et déroutée, la femelle Kaïmanga cherchait régulièrement, de nuit, à trouver l’emplacement de ce que Sethos avait appelé : Le Gang. Mais elle ne le trouvait jamais, et le loup ailé apparaissait dans le ciel bien avant qu’elle n’est trouvée l’objet de ses recherches. Le loup noir la faisait chavirer, elle n’avait pas mit longtemps avant de lui courir après, de le charmer, et de découvrir avec lui qu’ils étaient tout deux la réincarnation de deux individus s’étant aimé par le passé. Ainsi, la jeune Kaïmanga avait passé plusieurs nuits torrides avec son beau ténébreux, ne se souciant clairement pas des chaleurs, car sa nature de croisement lui avait fait croire qu’elle était stérile.

En ce moment la jeune femelle au caractère bien trempée se détournait un peu de son père. Celui-ci passait de plus en plus de temps avec des étrangers, en particulier avec un métisse comme elle. Jeune loup qu’elle avait d’ailleurs suivit avant de découvrir qu’il était le fils de son fils… Oulah ça devenait fortement compliqué… Mais ce n’est pas cela qui troublait Leivihana, mais plutôt l’état dans lequel elle se trouvait, d’abord elle avait grossit, alors qu’elle faisait toujours autant de sport et d’entraînements, ensuite elle s’essoufflait de plus en plus vite, et récemment elle s’était mise à manger deux fois plus. Bien que jeune, elle était loin d’être stupide et avait rapidement comprit qu’elle était porteuse d’une descendance, très sans doute celle de Sethos.

Elle ignorait si elle devait s’en réjouir ou non, elle se planquait du regard de son père, et avait même essayé de tuer sa propre portée, avant de se rendre compte que si elle faisait cela elle risquait de se tuer elle-même. Le suicide n’était pas dans ses préoccupations principales, couché sur une vieille souche, Leivihana pensait à sa façon d’annoncer cela à son père. Comment allait-il le prendre ? Elle ne l’avait même pas dis au loup sombre, quoi que le grand canin devait sans douter fortement, elle le voyait chaque nuit, et il était toujours le même, doux, bienveillant, intelligent, puissant, fier, et légèrement arrogant. Mais surtout, il faisait beaucoup plus attention à elle, et elle le soupçonnait de protéger d’avantage ce qui grandissait en elle, que sa propre personne. Un soupir lui échappa alors que son museau se leva vers le ciel quand elle entendit un puissant battement d’elle. Il était en train de traverser au dessus de sa tête avec une proie massive. Elle l’enviait de pouvoir voler, elle n’avait pas d’ailes, et aurait bien aimer s’envoler hauts dans les airs… Cela dit il ne la remarqua pas et continua sa route sous le ciel d’azur.

Elle hésita encore un peu, puis saute de sa souche, et parti en direction de la tanière où elle savait son père en train de dormir après son entraînement avec l’autre petit remplaçant. Elle s’arrêta à l’entrée de la tanière et lui donna un coup de queue reptilienne dans les flans, elle lui en voulait de ne plus s’occuper d’elle et de s’intéresser à d’autres. Ce n’était qu’un profiteur arrogant qui l’avait élevé pour en faire un soldat jetable, la preuve depuis qu’il avait un élève et avait rencontré une nordienne il se souciait à peine de ne pas la voir. Comment elle le savait ? La louve reptilienne avait quitté son père pendant deux semaines entières, et elle ne l’avait pas vu la chercher puisque quand elle était revenu il s’entraîner avec l’autre merdeux métisse et lui avait à peine demandé comment elle allait.

« Izaraak debout j’ai à te parler ! »

Lança-t-elle d’une voix presque froide. Leivihana ne savait plus comment se comporter avec son père. Elle l’aimait énormément, mais elle avait l’impression qu’il l’avait remplacé par d’autres, et qu’elle n’était plus rien à ses yeux. Elle avait d’ailleurs prévu de lui annoncer pour sa portée, et de partir ensuite, puisqu’il ne semble plus avoir besoin d’elle.

Izarääk

La femelle Kaïmanga attendait une réaction, en tant normal elle se serait fait engueuler pour l’avoir réveiller aussi vivement. Quoi que, il était plutôt intelligent de la part d’Izaraak de ne pas se montrer désagréable, Leivihana l’aurait prit comme une invitation à partir définitivement sans rien lui dire. Elle rabattit sa queue contre ses pattes. Elle en voulait à cette tête de mûle qui possède une fierté mal placé, de ne pas lui dire qu’il tenait à elle. Elle ferma les yeux une seconde avant de les rouvrir.

« J’trouvais important de t’annoncer que t’allais être grand père. Cela dit tu verras peut être pas beaucoup tes petits enfants »

Déclara-t-elle froidement. Pas question de le laisser éduquer ses enfants si c’est pour qu’il en fasse de nouveaux pions dans son jeu et qu’il leur mène la vie dure. Leivihana n’avait jamais été très maternelle, même dans sa première vie, elle avait principalement laissé ses enfants à sa mère, ou à son compagnon. Elle ne savait pas gérer les crises comme les pleures, les cascades de petits trop vifs, ou les tentatives de fugues. Au début elle avait pensé que son père pourrait l’aider, mais finalement non, surtout après ce qu’elle avait découvert.

« Oh fait si tu veux adopter Mahadith prévient tout de même Shinyha que tu lui piques un de ses gosses. Enfin, de toute façon tu le jetteras aussi facilement que moi pour le prochain qui arrive, c’est bien au moins tu sais comment remplacer tes enfants. »

Elle s’étira en baillant sa longue queue de reptile battant l’air. Elle se redressa, ramena ses pattes vers elle avant de se relever. Elle ébroua son pelage et hésita une seconde pour bien le faire regretter de l’avoir délaissé et de s’être éloignée alors qu’elle était sa fille et avait tout fait pour le satisfaire et lui plaire. Mais à l’évidence tout n’avait pas suffit. La preuve il l’avait très rapidement remplacé contre le fils du sien, et maintenant il allait les remplacer tout les deux par une autre petite merde de mère nordique. Elle avait envie de lui en mettre plein la gueule et de lui hurler dessus, mais ce n’était dans ses habitudes, elle préférait être plus sournoise et méchante.

« Bien, j’vais te laisser tu pourras préparer l’arrivée de tes futurs enfants, en espérant qu’ils comprennent vite que tu ne les vois que comme des outils et qu’ils te le fassent regretter. »

Remarqua-t-elle en se retournant, commençant à s’éloigner d’un ou deux pas. Elle n’avait pas envie d’entendre ses réponses, ni de lui laisser le temps de pouvoir réagir. Elle ne voulait pas non plus qu’il la punisse d’attendre des petits, après tout c’était sa faute s’il ne l’avait pas délaissée elle ne serait pas partie. Enfin elle refusait catégoriquement d’entendre ses satisfactions à la voir partir définitivement et ne plus la gêner. [/b]

Izaraak