Coffee
Messages : 2225 Date d'inscription : 10/09/2016 Age : 23 Localisation : Dans un sandwich de vent et de nuages.
| Sujet: Théo — Théroigne Davis, oméga (plus ou moins) sympathique Dim 8 Avr - 4:21 | |
| Oui oui, elle s'appelle Théroigne. C'était ça ou Olympe. Mais comme Théroigne, entre (nombreux) autres, ça fait penser à rogne, rognons, avoine, et que sa propriétaire ne l'aime pas vraiment elle-même, appelez-la simplement Théo. 8) Bref, la fiche arrive, le perso sera joué quand y aura de la place. - Théo taille réelle:
Qui êtes vous? ∆∆∆ Généralités • Nom : Davis • Prénom : Théroigne, dite Théo • Âge : 2 ans • Sexe : Femelle
• Meute : Siblings • Rang : Oméga Pouvoir Sed fruatur sane hoc solacio atque hanc insignem ignominiam, quoniam uni praeter se inusta sit, putet esse leviorem, dum modo, cuius exemplo se consolatur, eius exitum expectet, praesertim cum in Albucio nec Pisonis libidines nec audacia Gabini fuerit ac tamen hac una plaga conciderit, ignominia senatus.
Eminuit autem inter humilia supergressa iam impotentia fines mediocrium delictorum nefanda Clematii cuiusdam Alexandrini nobilis mors repentina; cuius socrus cum misceri sibi generum, flagrans eius amore, non impetraret, ut ferebatur, per palatii pseudothyrum introducta, oblato pretioso reginae monili id adsecuta est, ut ad Honoratum tum comitem orientis formula Caractère • Particularités : Ses idées peu communes. • Aime : Se battre pour une cause, contre des oppresseurs. • N'aime pas : Les injustices, les meutes en général. Théo est une louve qui sait ce qu’elle veut, malgré les apparences. En surface, on voit une oméga un peu faiblarde, un peu réservée, un peu exclue (tous les esclaves le sont, mais elle encore plus). Souvent en arrière, le regard fuyant, globalement très soumise. Peu bavarde, surtout en face des guerriers. Incapable de prendre la moindre décision, la moindre initiative. Absolument aucune autorité. Bref, l’archétype de l’oméga. Et pourtant, elle cache bien son jeu. Cette espèce de facade, de couverture diaphane et inconsistante, c’est un moyen comme un autre de se faire discret. En réalité elle est charmeuse, intelligente, cynique, ironique. Elle jongle entre esprit critique et amertume puissante. Amertume envers son rang, envers sa meute. « Sa » meute, non, ces gens-là, elle n’en veut pas pour camarades, elle n’en veut pas pour amis, elle n’en veut pas pour famille. On peut faire exception de ses compagnons d’infortune, à condition qu’ils ne se complaisent pas dans leur infériorité. Non, Théo, elle est révoltée de la tête aux griffes, remplie à ras bord de haine, de rage, de colère. Ce système, elle l’abhorre et le vomit, elle s’en est étrangle d’injustice. Les guerriers ? Elle les déteste. Ils se croient libres, mais restent sous les ordres des alphas. Ce sont des omégas de première classe, en quelque sorte. Aveuglés par leurs semblants de « privilèges », ils sont persuadés d’être supérieurs aux « vrais » esclaves, sans se rendre compte de ce qui se passe au dessus. Les shamans ? Pourquoi ne partagent-ils pas leurs connaissances avec ceux le désirent ? Pourquoi se bornent-ils à se transmettre les connaissances un par un , une par une, à laisser les volontaires dans l’ignorance? Pour créer une élite ? Comment tous ces gens-là peuvent regarder les omégas de haut, se dire que c’est convenable, et vivre avec sans rien faire ? Les betas, les chefs de guerre ? Pareil que les guerriers, ce sont des esclaves surclassés, qui doivent obéir au doigt et à l’œil aux alphas. Et les alphas, venons-en, tiens. Les pires de tous. Elle les hait encore plus que le reste. Leur simple existence est une insulte au monde. Des dirigeants ? Des tyrans, oui, des imposteurs. Ils ont droit de vie et de mort sur chacun, ils ont le droit de ne pas écouter les autres, les vrais gens, sans gloire obscène ni privilège factice. Tous les mots du monde ne suffiraient pas à décrire ce qu’elle ressent envers eux. Pour Théo, tous les loups sont égaux, quel que soit leur sexe, leur condition physique, leur provenance… Dans son idée, le « régime parfait » serait parlementaire, avec un chef dévoué aux siens et pas à quelques pauvres intérêts personnels. Plus de distinctions, tout le monde au même niveau, avec un accès à toutes les connaissances souhaitées et le moins de restrictions possibles. Un max de coopération et de fraternité. Et Théo le mettrait bien en place un de ces quatre. Pour finir on peut préciser qu’en véritable warrior, en dessous l’apparence factice on peut aisément être surpris de la férocité et de la ténacité qu’elle renferme. Histoire • Famille : -Mère : Melras Davis -Père : Olej Steinwald - Frère : Maester DavisOn se souviendra du compagnon de Gherta, Olej : un mâle, un vrai, un testéroné d’après celle-ci, qui avait pour particularité de réfléchir avec les pattes. Autre détail, c’était également son cousin. Vive la consanguinité. Ce cher monsieur si courageux disparut assez rapidement de la meute, ce qui ne fit ni chaud ni froid à sa compagne. Il resta assez longtemps sur le territoire de leurs ennemis. Attentif à son bon plaisir, il abusa en chemin d’une louve siblings. Il prit bien entendu le temps de se présenter à sa victime, déterminé à l’humilier jusqu’à la moëlle, avant de reprendre son bout de chemin. Chez les Steinwald, on l’avait oublié depuis longtemps. Parlons désormais de Melras. Melras était une petite louve sans histoire, ou presque. Réduite en esclavage après avoir subitement perdu ses pouvoirs, elle était passée de « une des meilleurs guerrières sinon LA meilleure » à « chienne de service ». Ses rivaux ne manquèrent pas d’en profiter pour l’humilier à maintes reprises, trop heureux de voir celle qui les battait à plate couture devenir leur inférieure ; ils avaient enfin l’opportunité de se venger de son talent, sans risquer quoi que ce soit. La louve noire avait perdu toute sa puissance un beau jour d’automne, sans la moindre explication. Elle comprit très vite quel sort l’attendait ; et autant le dire tout de suite, enragée jusqu’aux bout de la queue par ce qu’elle considérait comme de l’hypocrisie de la part de ses dirigeants, elle n’accepta jamais ce nouveau statut. Peu de temps après sa chute vertigineuse dans la hiérarchie, la guerre éclata. Peu de temps après la guerre, alors que Melras, dans la forêt des murmures, cherchait des plantes médicinales pour le shaman, elle tomba nez à nez avec Olej. Ce qui se passa entre eux, elle aurait préféré mourir plutôt que de le subir. En rentrant au camp, elle ne dit rien à personne, mais le nom d’Olej Steinwald était gravé dans sa mémoire. Une maigre poignée de mois plus tard, elle mettait au monde deux louveteaux, un mâle et une femelle. Le petit mâle avait ses couleurs, presque les mêmes, mais la robuste femelle était le portrait craché de son géniteur, en plus sombre. Malgré tout, Melras ne préféra jamais Maester à Théo. Elle leur donna le nom de leur père, un certain Steinwald, histoire de lui démonter la gueule si jamas ils le croisaient. Seulement, un jour, les choses tournèrent mal. Alors que le frère et la sœur jouaient avec d’autres enfants, un de leurs camarades, fils de guerrier, se blessa en tombant dans un fossé. Il poursuivait un lapin, déterminé à l’attraper et le mettre à mort devant ses camarades, après s’être largement vanté de ses « incroyaaaaables » dons de chasseur. Forcément, Maester, toujours aussi moqueur, ne put s’empêcher de se moquer. Blessé dans son orgueil, le gamin alla raconter à ses parents, dès son retour au camp, que ce sale petit oméga crasseux avait essayé de le tuer en le poussant dans un trou boueux. Inadmissible. Un oméga qui essayait de tuer un guerrier ? Même s’ils ne s’agissait que de jeunes, on décida que la sentence devait être appliquée, et que l’exécution aurait lieu le lendemain. On avait besoin d’exemples. La nuit même, Melras et son fils disparaissaient, ne laissant derrière eux que des commères indignées, des guerriers en colère, et une jeune Théroigne désemparée, perdue. Certes, sa mère lui avait longuement parlé la veille, lui disant à qu’elle point elle l’aimait et que quoi qu’il arrive, elle l’aimait, mais… elle n’avait rien soupconné sur le moment. Le coup fut terrible. En réalité, si Melras ne l’avait pas emmenée, c’est qu’elle avait eu peur d’être rattrapée, peur que sa fille aussi soit condamnée pour leur fuite. Bien sûr, elle, la mère, n’avait rien fait non plus, pas plus que son fils d’ailleurs, mais enfin elle n’avait pas été condamnée. Seulement, elle savait que son fils, le plus faible de ses deux rejetons, ne serait jamais capable de survivre seul, lâché de la sorte dans la nature. De plus, Théo, extrêment débrouillarde pour son âge, savait parfaitement se fondre dans la masse pour éviter d’attirer l’attention. Elle n’hésita pas un instant, et c’est ainsi que la jeune oméga perdit, d’un seul coup, la totalité de sa maigre famille. Depuis, elle survit dans « sa » meute, mais intérieurement, elle bouillonne. Hors de question pour elle de finir ses jours dans cette situation, et elle a bien l’intention de partir d’ici. Elle a même une petite idée derrière la tête. Quel genre d’idée ? Mystère mystère. Derrière l'écran • PUF : Café • Comment trouvez-vous le forum ? hnng, comment dire que je l'aime *^*
• Personnage créé par : Coffee. Le prénom Théroigne vient de Théroigne de Méricourt, véritable révolutionnaire surnommée l' "Amazone Rouge". Davis vient à la fois d'Angela Davis et de Betty Davis, deux monuments en avance sur leur temps. • Personnage joué par : Coffee
• Code de validation : ploup
Dernière édition par Coffee le Dim 20 Mai - 20:57, édité 6 fois | |
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Coffee
Messages : 2225 Date d'inscription : 10/09/2016 Age : 23 Localisation : Dans un sandwich de vent et de nuages.
| Sujet: Re: Théo — Théroigne Davis, oméga (plus ou moins) sympathique Sam 19 Mai - 12:22 | |
| Owi ça serait chouette Moony *^*
++imaaage... et histoire développée dans la soirée 8) On raconte qu'elle aurait un lien avec une certaine famille du Nord. Stal, Stawed, Stawein, Steiwal... Steinwald? Bah, de toute manière, personne connaît, chez les siblings. | |
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