[ABANDONNE]Quatre / Portée Anjhalla / Camp

Quatre

Lajaa sortit de la pouponnière en courrant de manière plus ou moins gracieuse, accompagnée de ses trois frères et soeurs. Elle avait envie, après avoir été enfermée dans la grande tannière pendant plusieurs semaines, de voir l'extérieur, les territoires de leur Meute. Néanmoins, elle savait qu'elle n'avait pas le droit de quitter le camp, et avait décidée de rester en bon termes avec sa mère, ne voulant pas être sujette a une punition prématurée. Même a cet âge peu avancé, Lajaa savait une chose; parmi sa famille et parmi sa Meute, elle voulait avoir certaines choses précises. Oui, elle était déja ambitieuse, sans vraiment s'en rendsre compte. Il s'agissait d'une chose qui venait aisémment avaec la manipulation, selon elle. La manipulation. Un don qu'elle avait reçu de sang par son père.

Revenons a leur escapade familiale. Ils allaient bientôt atteindre le centre du camp, la ou se passait les principales activités des Sibblings. Il était encore tôt, ainsi il n'y avait pas encore beaucoup de loups présent, mais la jeune louve bleue et grise pouvait déja appercevoir certains loups. Elle ne connaissait pas ces loups. A vrai dire, les seuls loups qu'elle connaissait étaient sa mère, ainsi que ses frères et soeurs. Elle aimait bien cette famille. Pourquoi? Simple; Lajaa pensait pouvoir en manipuler la majorité. Un seul s'y opposerait probablement, mais elle savait qu'elle pourrait s'en occuper plus tard. Pour l'instant, tout ce qui lui intéressait était de jouer avec les autres. Elle vit un rocher plat non loin, sauta dessus, les regarda et sourit. Elle aimait ce camp. Elle aimait sa famille. Pour l'instant, l'esprit de la jeune louve nm'était pas encore très développé niveau avenir. Mais elle savait qu'elle voulait rester avec eux. Enfin, pour l'instant.

Son regard dériva sur les autres, et pendant un instant, elle pensa a ce qu'ils pourraient faire en ce jour de liberté. Liberté temporaire, certe, car ils devraient probablement retourner voir leur mère bientôt.

Jehal, en éternel dormeur, somnolait encore quand Lajaa sortit de leur tanière, entraînant à sa suite son frère et sa soeur. À vrai dire, il était plongé dans un rêve assez amusant dans lequel il courait derrière un Jhalas en panique, qui braillait comme un sanglier. À la fin du rêve, Jehal rattrapait l'autre louveteau au bord d'une falaise, et l'en poussait dans le vide avant d'éclater d'un rire enfantin. Retentissait un bruit d'eau, sans doute y avait-il une rivière en contrebas pour amortir la chute imaginaire du petit. Après quoi, il se retrouvait dans la tanière, lové contre Halla, et s'y endormait paisiblement, roulé en boule contre son ventre chaud. À peine le Jehal du rêve eut-il fermé le yeux que celui de la réalité les ouvrit tout grand, bien écarquillés sur ses grandes iris violettes, présents de sa mère. Il secoua la tête, et regarda autour de lui. C'était un cri de joie qui l'avait réveillé. Alerte, il dressa ses minuscules oreilles sur son minuscule crâne, ses minuscules sourcils froncés, et se tourna vers la guerrière ailée, l'air très contrarié, et surtout indigné.

- Mais... Ils sont partis sans moi ?!

Le louveteau bondit maladroitement sur ses pattes et se rua dehors, tambourinant le sol de ses petits coussinets, et apparut à la lumière pile au moment où Haaja criait au loup avec entrain avant de disparaître bruyamment dans des branchages. À sa droite, Jhalas galopa ventre à terre vers une pile massive et odorante aux teintes brunâtres. Il hésita un moment. Mieux valait-il rejoindre Haaja? Ou Jhalas? Haaja...? Jhalas...? Au bout de quelques secondes d'incertitude, Jehal partit en trombe vers l'endroit où sa petite soeur s'était éclipsée, et disparut à son tour entre les branchages.

- Haaja? T'es où? Haaaajaaa... lança-t-il le plus doucement possible.

Quatre

Lajaa fut prise de court lorsqu'Haaja vint la toucher en criant qu'elle était le loup. Mais elle en reprit rapidement sur elle-même en essayant de trouver la cachette des uns et des autres - Haaja était cachée, elle ne savait pas où, tandis que Jhallas courrait vers un tas d'animaux bizarres empilés. Puis elle vit enfin Jehal, qui semblait ne pas les avoir suivit au départ, disparaitre dans un buisson avec une patte. Un buisson? Avec une patte? Lajaa saisit assez facilement qu'il s'agissait de la patte d'une autre personne, celle d'Haaja. La petite louve noire et bleue s'élança en direction dudit buisson, en essayant d'attraper son frère au passage.


Puis, lorsqu'elle sentit le pelage sous sa patte, elle repartit en courant pour rejoindre Jhalas.

Le loupiot était sur le point de rejoindre sa soeur, lorsqu'il entendit des bruits de galopade derrière lui. Surpris, il regarda en arrière, juste à temps pour voir son autre soeur bondir dans sa direction. Trop rapide pour lui, il n'eut pas eu le temps de s'écarter, et laissa échapper un glapissement de dépit lorsqu'il sentit la petite patte de Lajaa sur son pelage avant que cette dernière ne reparte dans l'autre sens, aussi vive qu'une anguille. Jehal se tourna vers Haaja, un instant pensif, puis marcha tranquillement vers elle et la toucha gentiment sur le front. Son air garda sa bienveillance, amis devint à la fois carnassier.

- Bon, maintenant on est deux chats. Je sais pas où est Lajaa, mais je sais où s'est caché Jhalas : il est derrière la pile de fourrures. Alors toi tu prends à droite, moi à gauche, et on lui saute dessus ! lui souffla-t-il, tout excité à l'idée de mettre ce plan génial à exécution. Sur ce, il la frôla de sa queue pour l'inviter à le suivre et s'élança de toute la puissance de ses petites pattes à travers les branches, en direction de la "pile".

Jhalas paraissait abasourdi par la réaction de son cadet. Jehal, qui s'était à peine calmé, continuait de le foudroyer du regard en silence, hérissé de la tête aux pattes. Bien ancré dans le sol, il semblait prêt à sauter sur son frère, et son air furibond aurait fait reculer plus d'un louveteau de son âge, et agacé n'importe quel adulte. Le fils de Jaa avait les babines froncées, et son petit souffle, qui formait des panaches blancs devant son museau, s'échappait furieusement de sa gueule. Non mais, qu'est-ce qu'il avait bien pu s'imaginer, ce pauvre imbécile de première? Et surtout, pour qui il se prenait? Pour un alpha peut-être, à le toucher comme ça? Le roi des insectes, oui.

- Mais Jehal, pourquoi tu t'énerves comme ça ?

Le jeune loup ne répondit pas tout de suite, mais sa colère sembla redescendre d'un cran. Un soupir agacé s'échappa d'entre ses lèvres, et il s'ébroua brièvement pour faire dégonfler sa fourrure et son duvet.

- Mais Jehaaaal, pourquoa tu t'énerves comme çaaaa?
Une de ses pattes antérieures ridiculement repliée contre le torse, il avait parlé avec une petite voix aigüe de fausset, tout en levant les yeux au ciel. Sans attendre, il la reposa par terre et fit trois pas droit vers Jhalas. À la manière dont il les avait exécutés, on aurait pu croire qu'il allait continuer pour gifler l'autre, mais il s'arrêta bel et bien après trois foulées, brusquement, comme si il se retenait d'aller plus loin. Sa queue plumeuse, toute droite et encore un peu hirsute, témoignait de son mécontentement.

- Parce que tu n'as pas à me toucher comme ça, comme si de rien n'était, imbécile, et encore moins à me taper! lui cracha-t-il à la figure. Puis il ajouta, en sifflant entre ses dents, les yeux plissés par la colère : T'as pas intérêt à recommencer.

Jehal souffla bruyamment, puis se détourna de sa cible préférée, et au passage, envoya rageusement voler une petite pierre un mètre plus loin. Il alla se rassoir plus loin, et commença à se donner des coups de langue par ci par là sur le torse, histoire d'arranger sa fourrure. Zut, maman allait vouloir le nettoyer, en rentrant... tant pis. Il releva ses yeux mauve clair vers ses deux soeurs, qui étaient restées en marge de la petite rixte. Clairement, l'orage était passé. Il esquissa un petit sourire.

- Alors, à quoi on joue?

Quatre

La jeune louve était loin de se douter, lorsqu'elle rejoint son plus jeune frère, que sa sœur et son autre frère allaient se mettre en équipe, et en plus rappliquer aussi vite. Elle avait rejoins Jhalas, puis s'était un peu écartée pour laisser la possibilité à l'un de s'échapper si l'autre venait à être touchée. Mais voilà que, alors que tout était calme quelque secondes auparavant, le cri de son frère perçait ses tympan comme s'il était juste à côté d'elle - il était à côté d'elle -, la faisant tressauter alors qu'un projectile à fourrure plumeuse lui fonçait dedans, l'entraînant sur le sol alors qu'une chose similaire se produisait juste à côté d'eux. Elle se dégagé rapidement, et roula sur le côté, avant de les regarder d'un air légèrement désapprobateur, bien qu'amusé.


Puis elle se mit à rire alors qu'elle réalisait qu'ils étaient tous affalés par terre, la fourrure en bataille.

Lajaa roula avec lui au sol, mais se dégagea habilement de leur micro-mêlée; elle lui jeta une oeillade amusée, protestant gentiment contre la manière qu'avait Jehal de respecter les règles.
Les sourcils du jeune mâle se froncèrent et il allait répliquer, lorsqu'elle éclata soudainement de rire. Brusquement détendu, les coins de sa bouche se relevèrent et il laissa échapper un gloussement, les yeux pétillants de joie. Et quoi, maintenant? Est-ce qu'ils continuaient de jouer à ça, est-ce qu'ils cherchaient d'autres règles, est-ce qu'ils retournaient auprès de leur mère? Le louveteau avait encore plein d'énergie à revendre, et ses muscles commençaient tout juste à se réchauffer. Le questionnement était inutile, le louveteau avait déjà toutes les réponses. Enchanté, il se dandina sur son petit postérieur et ouvrit la gueule pour proposer une idée qu'il venait d'avoir, lorsqu'un bruit de course lui fit tourner vivement la tête : Jhalas déguerpissait vers l'autre bout du camp. Oh, il n'était pas encore bien loin, et avait sans doute démarré il y a peu. Mais l'adrénaline explosa dans ses veines.
Ravi de la perche qu'on venait de lui tendre, la boule de poils/duvet partit au quart de tour, dérapa sur le sol gelé, et s'élança de toutes ses forces vers lui, envoyant ses minuscules coussinets le plus loin possible devant lui à chaque foulée, comme dans le but de les détacher du reste de son corps. L'arrière-train de son frère se balançait sous sa truffe et, dès que ce dernier fut à portée de griffes, Jehal n'hésita pas un instant à refermer sèchement ses mâchoires sur le jarret droit de l'autre louveteau.
À cet instant précis, il se retrouva emporté en avant par les mouvements de sa proie et trébucha. Mais il ne lâcha pas prise pour autant et serra, tout à fait volontairement, le plus violemment possible ce qu'il avait de chair entre les crocs. Sa tête heurta violemment le sol, et ses pattes perdirent tout contact avec la terre du camp. Traîné au sol par un Jhalas lancé à pleine vitesse comme une locomotive folle, le gamin pria pour que son aîné perde rapidement l'équilibre, sa propre situation étant assez pénible et douloureuse.
Pendant une demi-seconde, une question s'imposa à son esprit : pourquoi avoir fait ça? C'était idiot, pourtant. Mais parce que c'est lui., eut-il tout juste le temps de penser avant de se prendre une nouvelle giclée de gravats en pleine face.

Quatre

Lajaa allait leur demander ce qu’ils pouvaient bien faire maintenant, mais Jhalas se mit à courir de plus belle, fuyant les petits loups qui le poursuivaient. La jeune louve bleue et noire haussa des épaules silencieusement, se remit sur pattes, et s’approcha de l’an petite bande en rampant entre les racines qui jonchaient le camp. Elle les rattrapa bientôt bien que, cachée ainsi, ils ne pouvaient probablement pas le voir. Elle les suivit, toujours en silence puis, profitant du fait que le jeu aie déjà changé de règles, elle sortit de sa petite ‘forêt’, et sauta sur sa sœur ailée, l’empêchant de se relever du sol, et l’écrasant - tout en faisant attention aux petites ailes de l’an louve.


Elle s’écarta de sa sœur, avant de se retourner pour regarder où ses freres en étaient rendus, un léger sourire sur le museau.

Sa petite sœur arriva en renfort, et bondit à son tour sur Jhalas.
Balloté par la course de son aîné, le louveteau ne se rendit pas immédiatement compte de la présence de celle-ci. Aveuglé par les débris que soulevait sa "proie", ses yeux commençaient à piquer, et ses mâchoires devenaient douloureuses à force de les serrer autant. Ne pas lâcher prise, surtout. À un moment donné il crut qu'il allait définitivement abandonner, et s'apprêtait à relâcher son étreinte, lorsque l'autre jeune mâle eut soudain l'air de vaciller. Surpris, il mordit de plus belle dans la patte à laquelle il était suspendu. Une silhouette floue, ailée, rose et noire, passa dans son champ de vision, qu'il reconnut sans peine comme étant Haaja.
Il tenta de lui sourire et desserra un peu son emprise dans l'espoir de relever les coins de sa bouche. Mais à ce moment là, le fameux coursier auquel il s'était volontairement arrimé commença à adopter un rythme irrégulier, saccadé, déséquilibré. Jehal tenta de solidifier sa prise, mais trop tard : l'autre s'emmêla royalement les pattes, zigzagua encore sur quelques mètres, puis perdit définitivement pied et s'écrasa droit sur le sol.
Les deux louveteaux roulèrent par terre comme d'impuissantes pelotes de fourrure. Jehal heurta le sol en premier, et lâcha un jappement de douleur lorsqu'il se prit une petite pierre pointue dans le museau, lâchant son frère par la même occasion. Les deux minuscules corps rebondirent un peu, puis finirent allongés, inertes.
À côté d'eux, Lajaa venait de capturer leur benjamine. Jhalas se releva, et se mit à maugréer contre celui qui l'avait attaqué d'une manière qui était aussi peu délicate qu'imprévisible. Jehal, quant à lui, ne dit rien. Toujours au sol, le dos tourné vers le louveteau gris et bleu, il venait d'avoir une idée. Le petit loup simula une brève quinte de toux, en profita pour inspirer une grande goulée d'air, et retint subitement sa respiration en fermant soigneusement les yeux, la gueule entrouverte. Une charmante imitation de la mort, somme toute plutôt réussie. La longue estafilade qui lui barrait le visage, depuis la base de la truffe jusqu'au milieu du front, ferait également son petit effet si son frère le regardait de face..
Jehal pria pour que Jhalas ne tarde pas trop à venir l'inspecter : il n'était pas sûr de pouvoir retenir sa respiration suffisamment longtemps si celui-ci ne s'approchait pas rapidement.

Quatre

La jeune louve noire et bleue courut jusqu'à ses frères et soeurs lorsqu'elle vit Jehal tomber sur le sol. Elle s'approcha du loup étendu sur le sol, et remarqua que son ventre semblait comprimé légèrement. Lorsqu'elle approcha son museau de la fourrure du loup plumeux, elle sentit la chaleur de son corps contre celui-ci; Jehal n'était pas mort. Mais Lajaa voulait bien jouer le jeu, alors elle recula, se recroquevilla légèrement, et baissa la tête. Elle essaya de pleurer, mais tout ce qui sortit fut deux petites gouttes mouillées qui s'écrasèrent par terre. Sacré Jehal, j'espère qu'il sait ce qu'il fait.

Lajaa se demanda combien de temps durerait la mascarade.. Et puis, combien de temps un loup pouvait retenir son souffle, avant de VRAIMENT mourir. Dans une rivière, par exemple. En fait, elle n'avait jamais vraiment imaginée la mort, mais elle supposait que c'était une chose normale pour un loup aussi jeune.

Jehal attendit le tout dernier moment. En lui-même, il jubilait, plus qu'il ne l'avait jamais fait de toute sa courte vie. Plongé dans l'obscurité, il entendait avec ravissement la voix de son frère virer en intonations inquiètes. Quel bonheur que celui d'avoir réussi son coup!
Haaja, bien sûr, était venue voir ce qui se passait. Lajaa l'avait frôlé du museau. Quoique, peut-être pas, le contact avait été si léger qu'il n'avait probablement senti que son souffle sur sa peau. Qu'importe, là n'était pas sa priorité.
Non, la chose préoccupante était plutôt le manque d'oxygène. Le louveteau commençait à se sentir mal : la sensation était étrange, plutôt indescriptible, mais sans aucun doute très désagréable. Il n'avait plus envie que d'une large goulée d'air, happée la gueule grande ouverte. La tentation de pousser la plaisanterie encore plus loin était forte mais, c'était indéniable, si il continuait à se retenir de la sorte, la situation ne tournerait pas en sa faveur.
À vrai dire, il n'avait jamais vraiment réfléchi au temps durant lequel il pouvait agir normalement, sans prendre aucune inspiration.
Au vu de son jeune âge, il n'avait jamais eu l'occasion de faire l'expérience et, dans son esprit, n'importe quel loup aurait été capable de rester comme ça disons, allez, plusieurs heures. Cela ne faisait même pas une minute que le jeune loup était inerte, et il n'en pouvait déjà plus.
Ses idées étaient complètement fausses, et il était moins solide que ce qu'il ne croyait. Si, sur l'instant, il fut assez déçu par cette révélation, Jehal ne prit pas le temps de méditer plus sur la question; ses yeux mauves s'écarquillèrent d'un seul coup, ses flancs se soulevèrent brusquement et il ouvrit largement la gueule en inspirant bruyamment.
Toujours allongé, il se tourna, goguenard, en direction d'un Jhalas qui semblait dans tous ses états; puis lui adressa un énorme sourire rieur et enfantin, mais aussi moqueur et légèrement méprisant. Le genre de sourire qui vous donne envie de rendre la pareille à celui qui vous l'adresse, mais qui vous donne envie de vous écarter dès que vous le regardez de plus près.

- Pffft, jt'ai eu, abruti !

Quatre

Jehal ouvrit sa gueule dans un sursaut, étonnant tous les petits loups. Lajaa allait le complimenter pour sa petite plaisanterie, bien réussie, mais la situation dégénéra rapidement lorsque Jhallas donna un coup de patte - très faible - à son frère. La voix de celui-ci, empreinte de fureur, lui parvint assez rapidement alors qu'il écartait la patte du loup, qui se trouvait encore par-dessus lui. Il se releva d'un bon, et le fusilla du regard. C'est quoi son problème, à celui-ci là? C'est à Jhallas qu'on a joué une blague, pas à lui. Il devrait pas réagir comme ça.. Il est vraiment trop brusque avec lui.

La petite louve recula d'un pas, et vint rejoindre sa sœur de l'autre côté, laissant les deux loups se batailler dans leur coin. Jhallas se ferrait très probablement ramasser par Jehal et, bien qu'elle ne voulait pas rater ça, c'était plus dans son intérêt d'arrêter la bataille.. Mais pas directement. Peut-être qu'elles pourraient leur lancer une branche dessus pour détourner leur attention.. Mais cela ne ferrait que les rendre encore plus frustrés, en plus contre eux. Non.. Une autre idée lui vint en tête, et elle se demanda si sa sœur penserait à la même chose.